Manny, l’homme heureux…
Manny est désormais un homme heureux en Californie… Eh oui, « Happy Manny » est le nouveau surnom de Manny Ramirez le slugger désormais parti jouer avec les Los Angeles Dodgers. « Happy Manny » a retrouvé le soleil de Californie et Ramirez n’est plus le vilain petit canard de la MLB. Et l’apport de Manny est énorme pour LA. Tout est devenu plus « électrique » avec Manny. Lors d’un match le 21 aout 2008 contre les Rockies de Colorado, Manny frappe un ground avec force, mais directement aux pieds du joueur de troisième base des Rockies du Colorado Ian Stewart. Le jeu s’annonce comme un retrait de routine. Mais plutôt que courir vers la première base but en trottinant, comme il l’avait pu le faire à quelques reprises avec les Red Sox de Boston, il court à fond … Et c’est un peu la panique, Stewart jongle avec la balle et lance trop tard à la première base. Manny arrive safe en une. Puis, dans la foulée au premier pitch, Ramirez vole la seconde base. Manny n’avait pas volé depuis 2005. Et là, il a eu un départ tellement explosif que le receveur Chris Iannetta n’a même pas effectué de relais.
"Il est un coéquipier comme les autres, a confié Torre. Son éthique de travail m’a impressionné. Il sait qu’il est un joueur assez spécial, mais il a une attitude exemplaire." Plusieurs personnes à Boston ne seraient pas du même avis. Les Red Sox sont même assez satisfaits de s’être débarrassé du slugger superstar. Theo Epstein a déclaré: "Nous avons eu une rencontre avec 25 joueurs qui sentaient qu’ils faisaient partie d’une équipe. Nous ne nous étions pas sentis comme cela depuis une semaine."
Bref, Manny le boulet dehors….
Joe Torre (ci-dessus), qui en est à sa première année avec les Dodgers, a affirmé qu’il pouvait comprendre ce que Ramirez a vécu récemment. "De toute évidence, il voulait changer d’air. J’ai vécu 12 belles années à New York en tant que coach des Yankees. Il était temps d’aller voir ailleurs." Dès le moment où Ramirez a mis les pieds à Los Angeles le 1er août, il a reçu le soutien des fans de l’équipe et de ses nouveaux coéquipiers. Mais le joueur de 36 ans, qui se retrouve au 20e rang de l’histoire avec ses 516 HR, n’a pas voulu s’avancer et dire qu’il serait encore aux Dodgers la saison prochaine.
"Les gars m’ont accueilli à bras ouverts, ça été merveilleux, a affirmé Ramirez. Je me sens comme en vacances. Je suis ici pour encore un mois ou deux. Après ça, je ne sais pas ce qui va arriver. Je vis au jour le jour." Les esprits les plus mesquins prêtent à Manny une volonté d’en découdre avec les Red Sox…. A tel point qu’il voudrait signer chez les Yankees l’an prochain, leurs éternels rivaux. Le New York Post rapporte que Ramirez a un goût de vengeance à la bouche. "Il veut jouer pour les Yankees pour affronter les Red Sox".
Aujourd’hui, on peut constater que Ramirez a eu un impact immédiat sur l’équipe, obtenant huit coups sûrs en 13 présences au bâton et cinq points produits au cours de ses trois premières parties à Los Angeles….contre les Diamondbacks de l’Arizona, l’équipe qui bataille avec les Dodgers pour la premier rang de la division Ouest. Mais surtout, Ramirez a insufflé une nouvelle vie dans un vestiaire jusque-là plutôt pépère. "La présence de Manny a aidé les gars à comprendre qu’il restait encore beaucoup de matchs à jouer", a commenté Torre.
Manny sait provoquer les victoires clés : il y a quelques jours, "Happy Manny" frappe le Home Run à 3 points contre l’ace Brandon Webb de Arizona en 5ème manche, HR qui débloque la situation et provoque une victoire cruciale de 7-0 des Dodgers contre leurs rivaux des Arizona. Les Dodgers sont désormais à la tête de la poule Ouest !!!
Alors que tous les journalistes considèrent l’équipe des Dodgers 2008 comme l’une des équipes les plus « médiocre » à jouer une course aux playoffs, Manny est l’étoile qui peut leur permettre de réver encore à un titre… entre les blessés, (comme le lanceur Brad Penny, leur leadoff Rafael Furcal, le closer Takashi Saito ou Normar Garciaparra ), les vieilles croûtes ( comme Gregg Maddux ou Jeff Kent), les paris ratés (le lanceur Jason Schmidt ou l’ex frappeur de HR Andruw Jones), les Dodgers rappellent un peu l’ équipe des Dodgers de 1988 ou Orel Herschiser et Kirk Gibson avaient trainé derrière eux une équipe de tocards, et ce jusqu’aux World Series…
Restent Russel Martin le receveur québécois qui confirme qu’il est un joueur énorme qui peut même frapper en lead-off et Andre Ethier qui est sur un 12 en 18 en ce moment… Bref, les Dodgers ne sont pas morts et peuvent accrocher une place pour les playoffs. Et cec,i ils le doivent bien à leur nouveau joueur, "Happy Manny"…